Classes de mots - Slide #2

(Afficher tous les bulles et contenus de cette présentation)

Contenu

Slide #2 00:05

L’auteur va ensuite voir comment ces deux méthodes favorisent la capacité de transfert. Dans les deux cas, le but est à la fois enseigner un contenu mais aussi un processus mental. Il s’agit donc aussi d’une formation intellectuelle qui vise à l’autonomie. Enfin, dans un dernier point, Britt-Mary BARTH va étudier les valeurs implicites d’une pratique pédagogique. Car toute pratique implique des choix de valeurs qu’il est important que les enseignants interrogent. « Il est important que les enseignants comprennent le fondement théorique de leurs pratiques ».

STRATEGIES D’APPRENTISSAGE. LE CHEMINEMENT VERS L’ABSTRACTION

Afin de vous donner un aperçu du livre, nous allons étudier plus précisément une partie du chapitre 6 qui concerne les stratégies d’apprentissages et le cheminement nécessaire pour aboutir à l’abstraction et qui nous semble important : après avoir fait l’analyse des activités observables d’une situation d’apprentissage, le début du chapitre 6 (pages 113 à 132) en dévoile les processus cognitifs sous-jacents. Car les activités mentales présentes dans une séquence d’apprentissage ne sont pas directement observables. De plus, la difficulté de s’entendre sur ce point est souvent accrue du fait de l’équivocité du vocabulaire. « Dans le langage courant, certains mots sont déjà chargés de sens différents selon les personnes et les milieux ». (Notons que ce problème ne concerne pas uniquement ce livre ; il est aussi particulièrement important dans notre profession, ce qui ne facilite pas le débat…) Britt-Mary BARTH va décomposer le processus en plusieurs étapes pour nous faire comprendre l’intérêt de cette manière de procéder qui lui paraît plus efficace pour atteindre l’abstraction. A. La perception La perception est un processus fondamental. Ce processus est le même pour tous mais personne ne perçoit véritablement la même chose à partir d’une même source, car notre perception est limitée par notre expérience individuelle, notre culture. Autrement dit ; « L’individu peut décider ce qu’il perçoit » en fonction de ce qu’il reconnaît. « Les données de l’expérience ne sont données qu’autant qu’elles sont saisies (page 115)». Et ces « sensations amènent l’individu à construire une image mentale pour représenter la chose perçue » (on est loin de la perception innée, l’intuition, vocabulaire plus "creux"). Britt-Mary BARTH cite J. Bruner pour évoquer les 3 modes de représentation dont nous disposerions pour appréhender de l’information: 1. Le mode enactif ou sensori-moteur :(le geste) L’information passe par l’action. Ainsi le jeune enfant ayant une expérience encore limitée examinera les éléments qui l’entourent par ses 5 sens. Il s’agit d’apprendre "par le faire". Beaucoup d’apprentissages en restent là. Les autres modes nous permettent cependant d’aller plus loin. 2. Le mode iconique ou visuel : (l’image du geste) Ce mode amène à se représenter quelque chose sans l’avoir devant les yeux. L’action est transformée en image mentale. « Les images développent leur propre fonction, elles deviennent de précieux résumés de l’action ». 3. Le mode symbolique : (explication verbale du geste) « Le système symbolique représente les choses par des symboles qui sont déconnectés et arbitraires. Un mot ni ne

Information

De : Sébastien Gagnonrss
Ajoutée :24 mai 2011


Tags: classes

Partager

URL :

Sélectionnez puis faites CTRL-C pour copier l'URL ci-dessus

Intégrez cette vidéo sur votre site :

Sélectionnez puis faites CTRL-C pour copier l'URL ci-dessus

Partagez cet instant :

Sélectionnez puis faites CTRL-C pour copier l'URL ci-dessus