Classes de mots - Slide #3

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Slide #3 00:10

désigne son signifié du doigt, ni ne lui ressemble comme une image (page 116) ». C’est l’apprentissage le plus complet : « On peut communiquer sa pensée à soi-même et aux autres, dire ce qu’on fait et ce qu’on pense faire ». La croissance cognitive est stimulée par le conflit entre ces deux derniers modes. En encourageant l’enfant à expliquer ce qu’il fait ou voit, on l’oblige à quitter l’action ou l’image, « qui sont souvent des représentations limitées de la chose » pour approfondir. J. Bruner nous donne une autre information particulièrement utile. Ces trois derniers modes ne sont pas des stades de développement liés à l’âge et à la maturation (cf Piaget) mais 3 systèmes de représentation. « Une fois développés, ils fonctionnent comme 3 systèmes parallèles pour appréhender l’information ». Donc, on ne passe pas systématiquement de l’un à l’autre et un travail est nécessaire pour aboutir au mode symbolique. Pour conclure, rappelons encore une fois que la perception commence par une discrimination et que celle-ci est sélective. « Plus on a acquis de connaissances, plus on va être attentif aux stimuli. Plus on est informé, plus on perçoit l’information ». N’oublions donc pas qu’il existe un écart important entre la perception de l’enseignant et celle de l’élève… B. La comparaison Ce processus est lié à celui de la perception mais il existe une « différence entre la capacité de discriminer certaines caractéristiques et de devoir préciser en quoi elles sont différentes et par rapport à quoi (page 119) » ! Ainsi comparer et contraster sont des opérations mentales qui vont plus loin qu’une simple distinction. La première difficulté est de comprendre que les « caractéristiques qu’on rapproche doivent être de la même catégorie ». Or, « devant 2 voitures, un individu va les rapprocher par la forme, un autre par la couleur et un troisième par la marque ou la force du moteur »… Si les élèves sont incapables de trouver des attributs à comparer, nous sommes alors en difficulté d’où l’importance « des méthodes qui permettent de mobiliser des critères d’analyse ». La seconde difficulté consiste à éviter de comparer des niveaux différents d’abstraction. Exemple : « En été on voit beaucoup d’animaux et en hiver il y a des rouges-gorges ». Concluons avec Britt-Mary BARTH en disant qu’« une comparaison se manifeste par la capacité de déterminer par rapport à quoi deux objets se ressemblent ou se différencient. Les critères choisis doivent être de même nature et du même niveau d’abstraction ». C. L’inférence et sa vérification La démarche pédagogique proposée par Britt-Mary BARTH est la démarche inductive. « L’analyse des données (les exemples proposés aux élèves) permet de tirer une conclusion hypothétique sur la nature des catégories de descriptions possibles. Cette proposition, faite à partir des cas particuliers, est une inférence (page 121) ».L’inférence « est un saut dans l’inconnu, son audace fait sa fécondité ». Elle « comprend la capacité de reconnaître la relation cause-effet, si…alors ». Pour cela il faut : identifier des similarités malgré les différences, retenir celles dont la relation est constante dans tous les exemples.

L’inférence nécessite ensuite une PREUVE.

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De : Sébastien Gagnonrss
Ajoutée :24 mai 2011


Tags: classes

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