Je suis un bosseur : Je n'ai jamais travaillé 35 ou 40 heures, même au début de ma carrière. Lorsque j'étais développeur, je passais du temps à peaufiner et à déboguer mes logiciels. Par la suite, je passais la plupart de mes soirées à apprendre de nouveaux systèmes (administration de réseaux locaux, technologies web, etc…). Courtier, lorsque l'activité battait son plein, mes journées dépassaient souvent 15 heures, et je travaillais le week-end. Je n'ai jamais considéré que les 35 heures représentaient un progrès (jugement sans aucune connotation politique, je le précise au cas où). Si vous faites un sondage en demandant aux salariés s'ils souhaiteraient travailler 20 heures par mois en gagnant la même chose, voire plus (pourquoi pas, tant qu'à être fous, soyons-le jusqu'au bout !), tout le monde répondra favorablement. Le problème, c'est que ce n'est pas réaliste. Que celui qui ne veut pas travailler beaucoup puisse le faire, et que celui qui, au contraire, s'investit beaucoup dans son travail n'en soit pas empêché. J'ai un très bon relationnel : J'ai eu l'occasion de l'exercer au travers de toutes mes fonctions : • • • en tant que développeur, en écoutant les utilisateurs, cette qualité n'étant pas répandue, loin de là, dans cette profession… en tant qu'animateur, en créant un climat convivial et détendu, propice à un bon apprentissage (l'humour y étant pour beaucoup, là encore). en tant que courtier, en traitant des situations particulièrement délicates, tant sur le plan humain que financier.

Je suis curieux : Evidemment, je parle ici de l'ouverture à de nouveaux domaines, pas de ce qu'on qualifie de "vilain défaut"… En réalité, je pense tout l'inverse : la curiosité est une grande qualité. C'est grâce à cette curiosité que j'ai pu avancer dans ma vie professionnelle, en apprenant toujours plus chaque jour. Concernant le courtage, par exemple, je ne connaissais strictement rien à ce domaine, et je suis devenu, aux dires des banques, un très bon apporteur d'affaires, présentant des dossiers bien montés et parfaitement argumentés, contrairement à beaucoup d'autres courtiers qui se contentent de transmettre les documents des clients "en vrac", sans même présenter un minimum la situation, sans rapprocher le règlement des crédits, etc. Comme je le dis souvent : l'important n'est pas tant de savoir que de savoir chercher. En effet, selon moi, tout est là. Prenons deux personnes confrontées à un problème inédit.
Philippe Martin – 2 rue Joseph Mancel – 80440 BOVES 06 86 18 19 39 philippe.martin@souffler.fr