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moribond peut rescuciter à tout moment. Beaucoup conservent ainsi des stocks inférieurs à 1500 exemplaires de centaines d'ouvrages. C'est une façon de maintenir leurs droits sur ces produits. En effet, lorsque les derniers exemplaires d'un livre son détruits, l'éditeur perd ses droits sur celui- ci. Ceci étant il reste des exceptions. Certains auteurs possèdent un lectorat habitué de longue date à leurs productions, et pourront asurer un diffusion modeste, mais non négligeable (quelques milliers par an) par simple bouche à oreille, sans que ces ventes ne soit le résèultat de ses actions médiatiques. Edition à compte d'aute ur. ..Pourquoi, sera tenté de se dire un auteur, ne suis- je pas moi- même mon propre éditeur? Editer un livre n'est effectivement pas bien sorcier. Il suffit de fournir à un imprimeur des planches correctement imprimées, dont il fera des clichés offset. Les devis démarrent à la dizaine de milliers de francs. Le coût unitaire des ouvrage baisse au fur et à mesure que le tirage croît. Mais, une fois qu'ils ont été imprimés, ces livres, comment les vendre? Tout le problème est là. Un auteur peut chercher à passer par un "diffuseur", qui lui prendra au passage une commision. Mais la chose n'est pas simple. Disons que ce type d'édition peut présenter un intérêt si l'auteur est assuré de vendre quelques dizaines d'ouvrages à l'issue de conférences. Mais, faites le calcul. Pour vendre deux mille exemplaires, à raisons de vingt ouvrages placés lors que chaque conférence, il faut donner .... cent conférences.

Venons-en maintenant au problème du contrat d'édition.
...C'est un document qui peut faire de quatre à vingt pages et qui est proposé par l'éditeur. Il décrit les droits et devoirs de l'éditeur et ceux de l'auteur. Taux de s droits d'aute ur. ..Le taux des droits versés à l'auteur dépend du type d'ouvrage (et aussi des frais engagés par l'éditeur pour la conception et la fabrication). Prenons le cas d'un ouvrage- type, proposé par un auteur débutant, qui ne pose pas de probblème technique particulier (du texte seul). Taux de droit-type : 8% s ur le prix de ve nte . Il sera difficile à un auteur débutant d'obtenir plus, si ce n'est chez un "petit éditeur", prêt à lui proposer des conditions meilleures que celles des "grands", mais qui ne fera guère de chiffre, du fait de ses capacités limitées de diffusion. Ceci étant, tout les coups sont bons pour qu'un éditeur réduise ce taux, dans un contrat qu'il présentera alors comme "le contrat- type". Il pourra aussi, vieille ficelle, inscrire " 10 % sur le prix de cession de base". Si l'auteur est inattentif celui- ci ne comprendra pas que ses droits seront alors calculés sur la base du "prix- libraire", inférieurs de trente ou quarante pour cent au prix de vente, ce qui ramènerait ce taux alléchant à six ou sept pour cent. ...Même un auteur débutant pourra chercher à obtenir un taux croissant en fonction des ventes. Mais l'éditeur traînera des pieds et ces concessions (10 % du prix de vente à partir de ... tant d'exemplaires vendus, 12 % à partir de ....) seront difficiles à arracher. ...Il n'y a guère de limite inférieure dans ces affaires de taux de droits. J'ai une amie qui a édité un livre superbe, consacré à la cuisine, chez un éditeur. Non seulement elle a pris en charge toute l'iconographie et la couverture (c'est une femme qui a beaucoup de goût), mais elle a dû accepter sans discuter le "contrat- type" de cet éditeur- là, qui stipulait qu'elle ne toucherait pas un centime sur les mille premiers exemplaires vendus (ventes qui permettaient largement à cet éditeur d'atteindre un bon niveau de rentabilité) et que ses droits pour les exemplaires suivants se monteraient à ... cinq pour cent !. J'ai reçu il y a peu de temps des proposition d'un éditeur qui m'offrait royalement quatre pour cent de droits sur le prix hors taxe, tout en réclamant les droits pour tous supports, tous pays, etc. ..Il existe des livres qui réclament une abondante illsutration, pour différentes raisons. Il peut s'agir de contes pour enfants, où l'éditeur devra rétribuer un illustrateur, ou d'un livre technique, illustré à l'aide de photographie, que l'éditeur devra acheter en agence. Tout ceci réduira d'autant le taux de droits consenti à l'auteur du texte, qui pourra dans ces conditions tomber à 4 ou 5 % du prix de vente. En gros, on peut dire que dans le cas d'un ouvrage illustré l'auteur (ou le scénariste) et l'illustrateur reçoivent des rétributions comparables, s'ils sont payés au pourcentage. ...Certains éditeurs proposeront un forfait. Pourquoi pas ? Tout dépend du montant et de ce que l'auteur est prêt à consentir. Mais, rappelez- vous : les contrats son très difficilement réversibles.
www. jp-petit. org/dangers/edition/edition. htm 3/8

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De : D. Abdourss
Ajoutée : 3 septembre 2012


Tags: test

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