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Avance s ur droits . Les contrats font en général état d'une avance consentie par l'éditeur. Classiquement, cette somme sera versée au moment de la remise du manuscrit. Les droits d'auteur sont évidemment payés après l'année d'exercice (même si l'ouvrage est publié au mois d'octobre). L'éditeur arrête ses comptes en fin d'année. Il est bon que soit précisé le délai qui s'écoulera entre l'arrêt des comptes et le moment où les droits seront versés. La chose n'étant pas immédiate, l'auteur touchera souvent son chèque annuel trois vers mars- avril. Une clause normale précisera par exemple que "les comptes des ventes de l'année ayant été arrêtés, les droits seront versés à l'auteur au plus tard avant le 31 mars". Mais il existe des éditeurs qui versent ces droits avec beaucoup de retard. Il en est d'autres qui précisent que, les comptes des ventes ayant été arrêtés, les droits seront versés à l'auteur au mois d'octobre suivant (...) : une façon comme une autre d'assurer sa trésorerie. L'avance versée par l'éditeur revient à verser à l'auteur une rétribution immédiate pour le travail qu'il aura fourni. Cette avance, non récupérable, mais qui sera déduite des droits que l'auteur percevra, constitue pour l'auteur une garantie en cas de mévente complète. Le montant des avances consenties est très variable. Souvent cette avance correspond au montant des droits correspondant aux ventes minimales que l'éditeur peut escompter pour le livre en question. Pour le livre type d'un auteur débutant on peut la chiffrer entre cinq et dix mille francs. Bien sûr, un auteur à succès pourra exiger, ou se verra proposer des sommes beaucoup plus importantes, si les espérances de ventes se situent d'emblée en dizaines de milliers d'exemplaires.

Editions dans d'autre s pays . ...Très souvent, les éditeurs exigent que les auteurs leurs cèdent par contrat les droits pour les langues étrangères et ce qu'on appelle les "droit dérivés" (adaptations cinématographique, théatrales, exploitations commerciales diverses, liées à l'oeuvre). L'éditeur se réserve alors le droit exclusif de négocier cette cession de droits, en seconde main, à un éditeur étranger. Les bénéfices de l'opération sont classiquement partagés entre l'auteur et l'éditeur par moitié, mais j'ai travaillé de longues années avec un éditeur qui s'octroyait purement et simplement 60 pour cent des bénéfices des éditions dans les pays étrangers (et il y en eut, de nombreuses). L'auteur est toujours en droit de chercher à refuser cette clause du contrat, mais l'auteur débutant, ou même l'auteur confirmé se verront imposer par les grands éditeurs des lois de fer pour se simples questions de principe. Seules les diva du livre peuvent arracher aux cent familles de l'édition des conditions sortant totalement de l'ordinaire. ...Comment des livres écrits en français peuvent- ils être traduits et édités dans des langues étrangères ? Des lecteurs spécialisés peuvent inciter des éditeurs étrangers à passer contrat avec l'éditeur Français. Dans ce cas l'éditeur étranger assume les frais de traduction dans sa langue. Se tient également chaque année à Francfor, une foire internationale du livre axée sur des prises de contact avec des éditeurs étrangers. Bien évidemment, une traduction en langue anglaise facilitera la diffusion de l'ouvrage dans d'autres langues. Re mis e du manus crit. ..Dans tous les contrats les éditeurs font figurer une clause qui se réfère à la remise du manuscrit. Il est rare que les éditeurs passent contrat avant que l'auteur n'ait achevé son travail et que ceux- ci n'aient une vision d'ensemble de l'ouvrage. En revanche il est très fréquent que des remaniements soient demandés ou exigés. Le contrat ayant été signé, l'éditeur fait figurer une date limite de remise du manuscrit, en général par rapport à la date de signature du contrat ("Le manuscrit sera remis à l'éditeur par l'auteur sous une forme lisible au plus tard trois mois après signature du présent contrat") et l'éditeur ajoute que "si des corrections s'avéraient nécessaires, l'auteur assurerait les frais qui résulteraient de ce travail, en déduction de ses droits". Engage me nt de publication. ..Ne figure pas toujours dans les contrats proposés. Si on exige que l'auteur ait achevé son travail à une date donnée il est fréquent que le contrat reste muet sur la date de parution de l'ouvrage. Une absence dangereuse. Quand un auteur signe un contrat, il se trouve lié par celui- ci. Si l'éditeur tardait alors à imprimer l'ouvrage, l'auteur devrait alors se lancer dans un coûteux procès pour récupérer le droit d'exploiter son oeuvre, par exemple avec l'aide d'un autre éditeur. Le plus simple est de demander que figure une clause selon laquelle: "l'éditeur s'engage à publier l'ouvrage au plus tard (six mois ou un an)
www. jp-petit. org/dangers/edition/edition. htm 4/8

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De : D. Abdourss
Ajoutée : 3 septembre 2012


Tags: test

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