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Slide #6 00:50

L'une va renoncer parce qu'elle ne sait pas comment le résoudre, tandis que l'autre va chercher une solution. Au final, cette solution aura été échafaudée avec des éléments inconnus jusqu'à présent, mais que la personne aura cherchés. Apprendre et chercher est naturel chez moi, car c'est ce que je n'ai jamais cessé de faire depuis que je suis né. Je suis méthodique et perfectionniste : Là encore, ces caractéristiques m'ont servi dans toutes mes fonctions précédentes : développements soignés, cours bien adaptés aux besoins des participants, que leur niveau soit débutant ou très avancé. Aujourd'hui, mes partenaires bancaires apprécient grandement que je leur soumette des dossiers particulièrement bien constitués, toujours en accord avec leurs normes. Cela dit, tout ceci est parfaitement consternant, dans la mesure où j'exerce juste mon métier sérieusement et normalement. Or, de nos jours, la compétence est devenue exception, dans tous les domaines, c'est bien là le drame… Petit clin d'œil à ceux qui analysent chaque mot : j'aurai pu retirer "de nos jours", certains pouvant en déduire que ça fait "vieux con réactionnaire"… Mais je ne le suis pas, d'une part, et d'autre part, il est vrai que cette raréfaction de la compétence est de plus en plus aigüe. So, je maintiens… J'ai un sens de la persuasion développé (je préfère d'ailleurs dire "de l'argumentation") : Je l'utilise largement lorsqu'il s'agit de défendre des dossiers difficiles auprès de mes banques partenaires. Pour citer un exemple récent (ce genre de situation s'est produit plusieurs fois), un de mes dossiers avait été refusé par l'analyste. Estimant cette décision infondée, j'ai contre argumenté auprès du responsable du pôle analyse, du responsable commercial, pour terminer en négociation directe avec la directrice de la banque et le service risque, qui ont fini par convenir que j'avais raison et qui ont accepté le dossier. Si je n'avais pas insisté, les clients n'avaient plus qu'à vendre leur bien… Par contre, je ne suis persuasif que lorsque je suis moi-même persuadé. Par exemple, j'ai toujours refusé de proposer à mes clients du taux révisable qui ne soit pas un minimum sécurisé, et ce, bien avant la crise. J'ai été démandaté par une banque pour cette raison (je ne leur envoyais pas de dossiers dans cette configuration), et cela ne m'a aucunement contrarié, bien au contraire. De même, j'ai spontanément cessé une collaboration avec une autre banque, parce qu'ils me refusaient des dossiers pour des raisons totalement incohérentes (en contradiction avec leurs propres normes). Je leur ai clairement signifié que dans ces conditions, il était inutile que je perde du temps avec eux.
Philippe Martin – 2 rue Joseph Mancel – 80440 BOVES 06 86 18 19 39 philippe.martin@souffler.fr

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De : Philippe MARTINrss
Ajoutée :11 octobre 2010


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